20 mai 2006 ... Le Cirque de Cilaos
Réveil pluvieux ce matin. Mais il nous reste peu de jours et ça serait dommage de ne pas voir Cilaos.

A suivre : Journée chez JP

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Le cirque de Cilaos. Donc c'est décidé, on y va quand même en espérant que le temps se lève. On reprend donc la route de la côte jusqu'à St-Louis. Là, on prend la N5 qui mène au centre du cirque à 38km. C'est une des routes les plus pitoresques de l'île : on l'appelle la route aux 420 virages, ce qui fait quand même un virage tous les 90m. Il y a même un 360° pour un absorber un important dénivelé puisque les 38km nous amènent à 1200m d'altitude.

C'est un "bout du monde qui a longtemps été inaccessible, comme l'est encore aujourd'hui le Cirque de Mafate. Un sentier avait été aménagé en 1800 et la route qui en a repris le tracé ne date que de 1930.

Quand on pénètre dans le Cirque, le spectacle est grandiose et on imagine ce qu'a pu être la violence de l'événement quand le volcan, qui a donné naissance à l'île, s'est effondré et a formé les trois cirques.

A Cilaos, pratiquement au centre du cirque, on se retrouve entouré par un rideau de montagnes culminant en moyenne à 2000m avec deux sommets qui se distinguent : le Grand Bénare (2896m) au nord-ouest près duquel passe le GR 11 qui mène à Mafate et le Piton des Neiges (3070m) au nord qui donne sur le Cirque de Salazie.

Le soleil est de retour et il fait très bon, mais les sommets sont quand même dans les nuages et font parfois une petite apparition.

Cilaos est très calme ... nous croisons un couple âgé dont le mari est plié en deux et marche avec beaucoup de difficultés ... Cilaos a été l'un des foyers les plus touchés par le chikungunia, le cirque étant fermé, chaud et humide.

Chaleur et humidité ajoutées à des sols favorables : le Cirque est le seul endroit de l'île où des vignes produisent un petit vin sympa mais qui n'est pas donné !

On se fait une petite collation de sambos et biere. Puis on prend le chemin du retour ; à Cilaos, si on ne fait pas de la randonnée, on a vite épuisé les centres d'intérêt du lieu.

Courses à St-Gilles. Après une pause sandwiches à notre brasserie favorite à St-Gilles (la serveuse est belle à tomber), je laisse le reste du groupe à l'hôtel et je repars en courses : demain, j'ai deux gâteaux de crabes à faire chez Jipé ! C'est homérique, une véritable quête pour du tabasco qui restera introuvable et pour couronner le tout, 1h de bouchon pour faire 600m à St-Gilles.

Ce soir, on se fera le chinois à St-Paul.

 

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