Une jounée qui commence bien, pleine d'excitation : Martine va enfin pouvoir réaliser un de ses rêves malgaches : voir le lac Tritriva. Elle avait regrété de ne pas y aller en 2001 et a donc demandé qu'on le mette à notre programme et elle n'a ps eu à insister, cela plaisait à tout le monde d'y aller. Alors qu'en 2001, nous avions acheté un voyage tout fait, en 2006, c'est nous, par l'entremise de Claude, qui avons concocté notre circuit.
La journée va se terminer très mal pour Martine et cela va friser la catastrophe parce que sa chute aurait pu être plus grave de conséquences et elle a bien failli se rompre le cou alors que cela va se limiter à une énorme entorse qui va lui pourrir tout le séjour et la gêner considérablement pendant plusieurs mois.
A suivre : Antsirabe deuxième journée
E.S.F. C'est notre première étape avant de quitter Tana. A cette occasion on rencontre Gina qui a été notre correspondante d'ESF et nous tout organisé. Il n'y a eu absolument rien à redire sur la qualité de l'organisation de notre voyage.
Alors comme nous en étions engagé à le faire, je conseille à quiconque veut faire un voyage à Madagascar, de s'adresser de notre part à ESF, directement par mail.
ESF est dans une arrière cour qui donne également sur la boutique Carambole qui vend la production de la tee-shirterie "Maki Company" d'excélente qualité et décorés de motifs malgaches très réussis.
Sur la RN 7. Ensuite on prend la route mythique du sud : la RN 7 qui va jusqu'à Tulear. On vafaire un certains nombre d'arrêts pour les photos et également pour déguster des ananas ; alors là ! c'est quelque chose. Je n'avais jamais mangé des ananas aussi doux. C'est une pause rafraichissante bien venue.
Ambatolampy. On fait un court arrêt à la sortie d'Ambatolampy pour réserver notre repas lors du retour d'Antsirabe. On espère bien pouvoir déguster les écrevisses, spécialité du coin et accessoirement des cuisses de grenouilles.
Jusqu'à Antsirabe . Ensuite on continue sur la RN 7 et redécouvrons à chaque fois les paysages magnifiques des Hauts Plateaux. Repas du midi à Antsirabe au Pousse-Pousse. On se refait un excellent romazava. Alors qu'on paye, Claude qui évoque ses prestations musicales d'antan alors qu'avec les Sabres ils étaient venus accompagner les Béryls (pas encore les Surfs) a la surprise d'apprendre que la femme qui nous encaisse étaient à ce spectacle !
Tritriva. La montée sur Tritriva est une ballade agréable, il fait bon bien que le ciel soit plutôt nuageux. A notre arrivée, des gens du coin se joignent à nous dans l'espoir de nous vendre des bricoles ou des fruits, voire de recevoir un petit cadeau. Le lac est entouré de sapins, plantés en 1972, qui le masquent en grande partie . On descend lentement vers la partie basse du lac. A mi-chemin, Martine dérape, chute à plat dos, les quatre fers en l'air et se fait une entorses carabinée. On encourage les autres à continuer et nous remontons très péniblement par étapes de 5 à 10 pas, accompagnés par une partie des habitants qui étaient descendus avec nous et qui se désolaient de l'accident de la vazaha. On fera ensuite une longue pause au sommet avant de regagner la voiture et de rejoindre Antsirabe.
Antsirabe. En ville, on fait la visite prévue chez les tailleurs de corne de zébus. Martine reste dans la voiture. 17h30, on arrive enfin à l'Hôtel des Thermes. On essaye de contacter un médecin. Toly et Hery nous emmenent à l'Espace médical où on est pris en charge par le médecin de garde. Cette femme est très gentille et elle soigne Martine du mieux qu'elle peut avec ses faibles moyens. Outre son diagnostic, elle lui fait une piqure d'une double dose de Profenac (antalgique) et nous donne de l'Aspegic. J'ai encore sa facture d'honoraire de 10 500ar (4€). Pendant ce temps, Toly est allé nous acheter du Niflugel.
Finalement, on terminera cette journée mouvementée par un repas accompagné de vin ghris, un grand cru d'Antsirabe.
à suivre : Antsirabe deuxième journée
Défilement automatique.
