8 mai 2006 ... De Tana à Moramanga
Voilà ... on va quitter encore Tana pour un bon bout de temps. Alors vite, quelques dernières photos Avenue de l'Indépendance (Arabe'ny Fahaleovantena) et on prend la RN 2. Très belle journée, on ne va pas avoir froid ! Notre prochaine étape : Andasibe ... on a rendez-vous avec une bande de lémuriens !

A suivre : De Moramanga à Andasibe

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Sur la RN 2. Avenue Andrianampoinimerina et le Lycée J.J Rabearivelo, le petit lac rond-point de Behoririka, le quartier Andravoahangy Ambany, Besarety et nous voilà dans la campagne. L'air devient plus pur car de nombreux bosquets d'eucalyptus bordent la RN 2 ; hélas, on croise fréquemment des files de camions à l'échappement malodorant. Ce n'est pas tous les jours : cela dépend en effet de l'arrivée de cargos à Tamatave car la RN 2 est le seul trajet possible entre Tana et Tamatave et les trains ne circulent plus sur cette ligne.

On fait évidemment quelques arrêts photos car il y a des points de vue qu'il ne faut pas louper. Cela nous donne aussi l'occasion d'admirer quelques agriculteurs qui ont entrepris de refaire les bordures des rizières en escalier ; ils travaillent à l'angady, bien sûr. Quel boulot ! Quel courage !

On traverse Manjakandrina ... une fourmilère. Sur la droite, l'embranchement pour Mantasoa ... ce sera pour le prochain voyage !

Et puis c'est la Mandraka ; la région change peu comme on peut le voir avec la photo de 1956 ... La descente de la falaise de l'Angavo qui donne sur Anjiro est toujours impressionnante, bien que la route soit sans comparaison avec ce qu'elle était en 56 et en tout cas, beaucoup moins dangereuse.

Marozevo. C'est une étape classique sur ce trajet : la réserve animalière présente une grande variété de caméléons (j'ai mis beaucoup de photos prises en 2001), de papillons et d'autres espèces endémiques de Madagascar.

Cette fois-ci, Martine a vaincu son apréhension et a consenti à se laisser approcher par un caméléon..

Moramanga. Sakafo prévu chez le chinois : Le Coq d'Or. Je sais, ça ne fait pas très chinois comparé aux habituelles "Muraille de Chine", "Jardin de trucs de machins d'orients" ou autres bidules de Jade !

Mais voilà : au Coq d'Or, on peut manger de vrais sambos ... les meilleurs de Mada ... de ceux qui ont encore ce goût de ceux de ma jeunesse ... j'en parle toute la matinée et tout le monde en a l'eau à la bouche ... midi, on touche au but. Damned! C'est raté :, aujourd'hui, il n'y en a plus !

La plupart du temps, il fait toujours très chaud dans la plaine de l'Ankay ; c'est particulièrement le cas aujourd'hui et à midi, tout Moramanga semble s'endormir, à l'instar de ce tireur de pousse-pousse qui récupère peut-être d'une dure matinée !

à suivre : De Moramanga à Andasibe

 

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