A suivre : Deux jours à Ankanin'ny Nofy
Le séjour au Vakona s'achève. Sitôt le petit déjeuner terminé on prend la route ... on traîne pas parce pour une fois on a un impératif d'horaire : on finira le trajet en bateau sur le canal des Pangalana et naviguer de nuit serait scabreux. On est déjà loin quand Daria s'apperçoit qu'elle a oublié son peigne ... elle s'en passera !
On retrouve la RN 2. Je me rappelle que dans ma jeunesse, l'étape Périnet-Brickaville (Périnet est l'ancien nom d'Andasibe) était la plus difficile ... environ 150 km de piste, souvent défoncée par les intempéries, seulement quelques villages sans garage ni station service ... ce n'était pas l'endroit où tomber en panne. Bien que la route soit maintenant goudronnée tout du long, c'est encore aujourd'hui un tronçon en mauvais état, plein de nids de poules.
Ce 10 mai , le trafic de camions est beaucoup plus important qu'il y a deux jours. Manifestement il y a eu des arrivées au port de Tamatave.
On fait une première pause pour que Lili de St-Raph' se remette un peu de sa migraine.
On fera un autre arrêt près d'un pont et d'un petit bourg avec l'hôtel Vazaha et des enfants qui viennent nous voir.
Le troisième arrêt à Antsapanana est un classique : la rue est bordée de boutiques de fruits et de produits d'artisanat. On se paye une dégustation de fruits et on achète des petits paniers et des lamba qui serviront de tapis de plage et de paréo.
Manambato. En 2001, on avait failli arriver en retard à cause d'un semi-remorque qui s'était mis en portefeuille et bouchait la route. Aujourd'hui pas de soucis et on arrive à 13h50 au petit hôtel Acacias. On prend notre repas pratiquement sur la plage. On nous sert des achards de légumes et du poisson grillé avec des pommes sautées. Il me semble reconnaître le "tilapia".
14h00. Le bateau de l'hôtel "Bush House" arrive. Le pilote se présente à nous comme étant "le Capitaine du Bush Hôtel". On embarque et ciao Toly, ciao Hery ... 40mn de navigation et on arrive à Ankanin'ny Nofy. Sympa le Capitaine : chaque fois qu'on veut filmer, il ralentit.
Ankanin'ny Nofy. 15h. De nouveau un petit cocktail de bienvenue et on s'installe. L'accès aux bungalows est un peu difficile pour Martine parce que le terrain est très pentu. Cest endroit est également très plaisant, plus rustique que le Vakona, mais tout aussi calme. On rencontre une zanatany de Majunga qui fait un massage aux huiles essentielles à Martine.
Au cours du repas du soir, la conversation nous oriente vers les hits des années 50-60 ... On s'amuse bien. Jojo évidemment n'en a que pour ceux d'Elvis Presley et il a essayé de nous faire marcher en nous parlant d'un bungalow "Elvis" ... mais ça ne prend pas : c'est "Evis" ! D'ailleurs en fin de soirée, c'est Jojo qui a la vedette : d'abord il perd la clé de son bungalow ... donc on fait tous la chasse au trésor. Une fois la clé récupérée, il va falloir résoudre un nouveau problème : sa lampe de chevet ne marche pas !
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Défilement automatique.
