Lundi 27 septembre 2010 - le parc de Ranomafana
La Parc National de Ranomafana était, autrefois, une destination privilégiée pour les cures thermales ... Ranomafana : "Les eaux chaudes"

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Ce matin, le lac est en partie dissimulé par la brûme mais cela va vite se lever et la journée s'annoce chaude !

On part de bonne heure ... on a pas énormément de kilomètres à parcourir, mais les 15 km de piste jusqu'à la RN 7 ont très pénible et le mini-bus y est beaucoup moins à l'aise que les 4x4 que nous avions dans l'Ouest. Ensuite c'est la RN 45, en très bonne état puisque sa réfection a été assurée par l'Union Européenne. Cela étant, il y a beaucoup de virages et il nous faut 2h pour faire les 60 km.

La forêt de l'est est très dense et le paysage ne se prète pas aux arrêts photos ; on circules entre deux murs de végétation, beaucoup d'eucalyptus puis des pins.

Au parc, nous prenons le circuit de 3h qui permet d'approcher les lémuriens de la forêt, si tant est qu'ils veuillent bien ne pas se planquer ! D'après notre guide, c'est un circuit adapté à notre condition de vieux vazaha !

Hélas, le relief du Parc est très pentu ... Dès le départ, ça descend très fort et on imagine déjà ce que sera le retour quand il faudra remonter ça avec la fatigue accumulée sur le parcours ... Le circuit est diversement aménagé : certains tronçons sont presuqe pavés, pour d'autres c'est un sentier forestier où il faut enjamber les racines, ou le sol humide est glissant alors il faut constamment regarder où on met les pieds puis lever les yeux pour profiter de la forêt.

Au passage, on franchi le cours tumultueux de la rivière Namorona.

Il y a de nombreux petits groupes de touristes, tous dans l'attente du résultat des recherches des éclaireurs envoyés à la recherche de nos bestiles favorites ... Finalement on pourra en voir un seul, juché très haut dans le feuillage. C'est un lémurien doré de la vari été de ceux qui se nourrissent de bambous. Dans cette jungle, les limites de l'efficacité de l'auto-focus sont vite atteintes du fait du mélange des zones très sombres voisine de trouées lumineuses très claires.

Notre pénible ascension nous amène jusqu'au belvédère d'où on peut contempler toute la vallée avec l'entrée du parc de l'autre côté. Au passage, on a une prise de becavec une grosse truie Américaine ou Australienne qui fume malgré l'interdiction formelle rappelée par de nombreux panneaux ... faut dire que, certainement encouragé par un substanciel pourboire, sn guide lui a donné le feu vert et il cloppe aussi ! Quand on connait le problème des feux de forêt à Madagascar et qu'il s'agit dune forêt classée, c'est lamentable. JE l'ai prise en photo et me suis promis de l'envoyer à l'ANGAP ...

Ne parlons pas du retour ... Ca descend jusqu'à la rivière mais ensuite c'est la punition : il faut remonter. La chaleur humide rend l'exercice très pénible aux non sportifs. On sera quand même récompensés par un bon pique-nique.

 

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